Le tour de l’île de Cornwallis avec Laurent Guyon, Francis Guyon et Rodophe André

Fort de sa première expédition, Arnaud veut faire découvrir à ses amis Francis et Laurent GUYON, touchés par la mucoviscidose, les beautés de l’Arctique.

La maladie empêchant une exposition au grand froid, ils décident de partir l’été 1996 faire le tour de l’île de Cornwallis (Canada), au-delà du 75e parallèle nord. Rodolphe ANDRÉ est encore de l’aventure.

Photo de l'Île de CORNWALLIS 2

Les 4 hommes posent le pied à Resolute Bay pour un départ à pied et en sac à dos, une fois récupéré le 5e membre de l’expédition, un chien malamute prévu pour les avertir si un ours venait à s’approcher. Simon IDLOUT, l’un des meilleurs chasseurs de l’île, leur confie son chien favori qu’il a nommé Bruno !

Le soleil brille 24h sur 24h, les températures oscillent entre 0 et 9°. Il y a même une pointe à 13°C ! Le brouillard est souvent de la partie, arrosant les tapis de fleurs qui s’accrochent entre les rocailles. Des caribous et des bœufs musqués passent au loin sans déranger ce joyeux petit convoi d’humain en balade.  

Photo de l'Île de CORNWALLIS 4

Francis et Laurent ne peuvent pas porter de charges lourdes et Arnaud et Rodolphe se transforment en sherpas volontaires avec là encore, une soixantaine de kg sur le dos.

Enchaînant entre 15 et 30 km par jour dans la boue, les pierres et la neige fondante, ils longent au mieux les côtes de l’île où viennent s’échouer des morceaux de banquise dérivante de glace bleutée d’une grande beauté. Les phoques s’ébattent joyeusement et Bruno, le nez au vent, repère les éventuels plantigrades.

Photo de l'Île de CORNWALLIS

Un mois de marche dans les splendeurs du nord, où les frangins sont exemplaires de force et de courage. Il faut savoir que la mucoviscidose modifie les mucus corporels, notamment les sécrétions bronchiques. Elles s’épaississent tout en étant plus abondantes, obstruant la ventilation et surtout favorisant la prolifération bactérienne, ce qui entraîne souvent de fortes fièvres. Les frangins sont donc obligés de passer plusieurs heures par jour, et ce durant toute leur vie, à faire des exercices de drainage bronchique pour simplement pouvoir respirer normalement. Des soins quotidiens difficiles dans les conditions arctiques que Laurent et Francis effectueront chaque jour au lever et au coucher, montrant que la maladie n’arrête pas la volonté quand elle est portée par une quête puissante !

Photo de l'Île de CORNWALLIS 3
Arnaud TORTEL
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.